Une rêverie chorégraphique pour quatre corps et un élément
Tout public à partir de 8 ans
Création au bord de l’eau (piscine, bain public, bassin ou grande fontaine de ville, bord de lac, de mer, etc.)
Chorégraphie : Nathalie Pernette, assistée de Regina Meier – Interprétation : Léa Darrault, Jessie-Lou Lamy-Chappuis, Claire Malchrowicz, Anita Mauro ou Laure Wernly – Création musicale : Franck Gervais – Costumes : Fabienne Desflèches – Création lumières : Caroline Nguyen – Ensemblier/recherche scénographique : David Eichenberger – Direction technique : Stéphane Magnin
Durée : 1h
Création le 24 février 2021
La Mémoire de l’eau et L’Eau douce
Eau noire dans la profondeur nocturne ; eau trouble, double, entre matrice et noyade, naissance et abysses ; eau douce au toucher, fontaine de jouvence, baignée du chant des sirènes et des percussions liquides.
L’année 2021 verra la création de deux opus différents autour de la thématique de l’eau, fouillant la part sombre, légère et ludique de cet indispensable élément.
La Mémoire de l’eau
Que se passe-t-il dans le silence d’une piscine ou d’un lac, la nuit ? La Mémoire de l’eau prendra place dans ces lieux atypiques, en piscine, bain public, bord de lac ou plage. Elle fera resurgir toute une série de naufrages et de créatures extraordinaires, de rituels d’un autre âge, de peurs de l’engloutissement…
Plonger et resurgir, disparaître lentement sous la surface, percer la peau des eaux, travailler à la beauté d’une presque immobilité et à la flottaison, troubler d’un geste le miroir de l’eau, traverser d’une rive à l’autre, se noyer ou glisser au fil de l’eau à la manière d’Ophélie. Chercher le geste liquide, lisse et coulant, l’extrême fluidité d’une danse. A l’inverse, tenter un corps secoué de l’énergie de la tempête, du tourbillon, se perdant dans des courants contraires imaginaires. Approcher la fragilité de la bulle et la danse de la colère des eaux. Organiser ricochets, clapotis, giclées et plongeons en une joyeuse partition.
Toucher à la caresse, à la relation sensuelle des eaux et des corps, seul ou en lien et en paix. Douceur érotique du bain et de la toilette. La grâce d’un rituel.
S’inspirer des êtres fantastiques nés de l’eau : sirènes, dragons des eaux, monstres marins translucides des grands fonds, ondines, nixes, nymphes secrètes, séductrices et dangereuses…
Une chorégraphie modulable
La Mémoire de l’eau est conçu comme un voyage, réel ou imaginaire, qui fait passer danseurs et spectateurs de la proximité, du bord de l’eau, à la surface et à la profondeur, jusqu’aux Abysses.
Un voyage de l’insouciance du jeu, de la sensualité à la plongée dans un monde plus sombre, plus agité et secoué de peurs ancestrales…
Ce fil dramaturgique restera une constante, quels que soient les lieux (piscines, bains publics, thermes ou bassins naturels), qu’investira le spectacle. Celui-ci, ordonné en quelques stations et une succession de séquences, verra certaines d’entre elles disparaître selon les nécessités du site choisi, parfois au profit d’une improvisation cadrée, spécialement conçue pour l’occasion.
Association NA/Compagnie Pernette ; Les 2 Scènes – Scène nationale de Besançon ; Le Théâtre – Scène nationale de Saint-Nazaire ; Théâtre d’Auxerre – scène conventionnée ; DRAC Bourgogne-Franche-Comté – résidences territoriales en milieu scolaire ; Le Moulin Fondu – CNAREP de Garges-les-Gonesse ; Les Ateliers Frappaz – CNAREP de Villeurbanne ; Atelier 231 – CNAREP de Sotteville-lès-Rouen ; Sur le pont – CNAREP de La Rochelle ; La Coopérative De Rue De Cirque (2r2c) ; Eclat(s) de rue – Saison des Arts de la rue de Caen ; Chorège – CDCN Falaise Normandie ; Art’R lieu de fabrique itinérant pour les arts de la rue à Paris et en Ile-de-France, Théâtre de Châtillon.
Avec le soutien du Conseil départemental du Doubs, de la Ville de Besançon, du Conseil général du Val d’Oise au titre de l’aide à la création, de la DGCA au titre de l’aide nationale à la création pour les arts de la rue.