1er volet du triptyque Les Naufragées.
Pièce chorégraphique pour 1 danseuse contemporaine et 50 souris.
Spectacle tout public et jeune public à partir de 3 ans.
Chorégraphie et interprétation : Nathalie Pernette assistée de Regina Meier – Lumières : Caroline Nguyen – Costumes : Nadia Genez – Musique : Franck Gervais – Régie : Caroline Nguyen / Catherine Chavériat.
Durée : 30 min
« Dites à vos proches que vous comptez emmener vos enfants voir une femme danser avec des souris vivantes et il y a de fortes chances pour que l’on vous regarde… d’un drôle d’air. Pourtant, dans l’intimité de la petite salle, Nathalie Pernette danse avec une souris, qui se cache dans les plis de son beau costume de bonze, ressort, joue et court le long de son bras, monte sur sa tête. Dans un enclos de plexiglas posé au centre de la salle, Nathalie Pernette danse et cinquante souris dansent dans son ombre. Puis elle s’allonge, face contre terre, et les souris viennent se nicher contre ses flancs. Complaisance morbide ? Régression post-punk ?
Pour cette pièce qu’elle décrit comme « traversée par un certain nombre de thématiques, de recherches, d’expériences, certaines très visibles, d’autres plus souterraines », une hypothèse peut s’énoncer ainsi : s’il est possible de danser, de créer tant de flux d’émotions (l’attirance, l’ironie, la tendresse, la peur…) avec ces êtres fondamentalement différents, alors on peut s’autoriser à repenser notre rapport aux autres en général. Lumineuse et aimante, l’interprète est le guide qui nous conduit au-delà de nos a-priori. »François Fogel, www.theatre.com
Animale est né du désir de Nathalie Pernette d’accorder et désaccorder la présence d’un humain et d’un animal sur scène. Le choix des souris s’est opéré à la fois à cause de contraintes techniques (les « gros » animaux étant plus délicats à transporter et à manipuler !) et pour des questions d’affinité (les reptiles ou insectes en grand nombre engendrent bien souvent un sentiment unique de répulsion). La souris, elle, est à la fois l’animal de l’enfance (Mickey et Jerry sont aussi des animaux de compagnie…) et celui de l’angoisse car souvent assimilée aux rats, à la prolifération ou encore à la saleté. Ces sentiments ambivalents sont exploités de multiples façons dans la pièce, qui depuis sa création est présentée à la fois devant un public familial ou composé de très jeunes spectateurs.
Association NA/Compagnie Pernette ; Le Théâtre – Scène nationale de Mâcon, L’Arche de Bethoncourt ; MA Scène nationale du Pays de Montbéliard.